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Robert-le-Diable

Polygonia c-album

Habitat

Aux Pays-Bas, le Robert-le-Diable est un papillon résident commun, présent dans tout le pays. Cette espèce de papillon fréquente les lisières de forêts, les espaces ouverts, les parcs et les jardins. Comme le Robert-le-Diable vole en deux générations, on peut l’observer deux fois par an. La première génération vole entre fin juin et fin août. La deuxième génération vole de fin août à début octobre. Elle entre ensuite en dormance hivernale complète et vole ensuite entre mi-mars et fin mai.

Apparence

Cycle de vie

Le Robert-le-Diable reste dans l’œuf de 4 à 7 jours. À l’éclosion, il est encore à l’état de chenille. La chenille vit de 15 à 27 jours, après quoi elle se nymphose. La nymphose dure de 9 à 17 jours. La première génération vole comme un papillon pendant 25 à 60 jours. La deuxième génération vit comme un papillon pendant 280 à 360 jours.

Plantes hôtes et plantes nectarifères

Les plantes hôtes sont des plantes spécifiques sur lesquelles les papillons, comme le Robert-le-Diable, pondent leurs œufs. À l’éclosion, les chenilles se nourrissent de ces plantes. Ainsi, elles grandissent jusqu’à devenir suffisamment grandes et fortes pour se transformer en papillons. C’est pourquoi les plantes hôtes sont essentielles à la survie des espèces de papillons, car sans plantes hôtes, pas de chenilles, et donc pas de papillons.

Chaque espèce de papillon a ses plantes préférées. Les plantes hôtes du Robert-le-Diable sont les suivantes : la Grande ortie (Urtica dioica), le Houblon (Humulus lupulus), l’Orme glabre (Ulmus glabra), le Groseillier à grappes (Ribes rubrum), le Saule marsault (Salix caprea), le Noisetier (Corylus avellana) et le Groseillier à maquereau (Ribes uva-crispa).

La plupart des espèces de papillons, comme le Robert-le-Diable, ont besoin de nectar pour survivre. Les papillons se nourrissent de nectar provenant des plantes nectarifères. Le nectar est un liquide visqueux provenant des fleurs. Ce liquide contient beaucoup de sucre, de faibles quantités de protéines et de vitamines. Le nectar fournit l’énergie nécessaire au vol du Robert-le-Diable.

Le Robert-le-Diable se nourrit de diverses plantes nectarifères, comme le Buddleja (Buddleja), l’Eupatorium (Eupatorium), la Viorne obier (Viburnum opulus), le Lierre (Hedera helix), le Prunellier (Prunus spinosa), le Saule (Salix), le Cirse des champs (Cirsium arvense), les Ronces (Rubus), le Sedum (Sedum) et le Symphyotrichum novae-angliae (Aster novae-angliae).

Envie d’aider le Robert-le-Diable ? Plantez-en quelques-unes dans votre jardin.

Attention avec certaines espèces végétales

L’Eupatorium (Eupatorium) est utilisé en médecine naturelle. Cette plante a des effets médicinaux sur le foie, les voies urinaires, les reins, les os, les articulations et le système digestif. Consommée en grande quantité, elle est toxique.

Toutes les parties de la Viorne obier (Viburnum opulus) sont toxiques pour l’homme.

Le Lierre (Hedera helix) contient des baies toxiques pour l’homme. L’ingestion de ces baies provoque des éruptions cutanées, de la fièvre, des vomissements, des maux d’estomac et une sensation de somnolence.

Les baies du Prunellier (Prunus spinosa) sont peu toxiques. Pour moins de 10 baies, boire un peu d’eau suffit.