Bourdon des pierres
Bombus lapidarius
Habitat
Le Bourdon des pierres est présent partout en Europe, en Afrique du Nord et en Asie occidentale. Cette espèce de bourdon prospère dans des milieux très variés : forêts, espaces ouverts, villes, prairies de légumineuses, zones rudérales, berges de rivières et jardins. Il trouve même des possibilités de nidification dans des zones de terrain accidenté ou parmi les rochers.
Apparence
Cycle de vie
En mars, la reine sort d’hibernation. Elle cherche du nectar pour reprendre des forces, puis un lieu de nidification adapté, souvent sous des pierres ou dans le sol. Elle y pond ses premiers œufs. En quelques jours, les larves éclosent et deviennent les premières ouvrières. Elles contribuent à nourrir la colonie.
Une fois le nombre d’ouvrières suffisant, la reine ralentit. Elles s’occupent maintenant du nid, tandis que la reine se concentre sur la ponte de nouveaux œufs : des mâles et de futures reines.
Ces mâles et ces reines émergent en juillet et août. Après l’accouplement à l’automne, toute la colonie meurt, sauf les jeunes reines. Elles cherchent alors un endroit sûr pour hiberner, par exemple sous une pierre, dans un pot de fleurs ou même dans un nichoir. Dès l’arrivée du printemps, l’aventure recommence.
Qu'est-ce que tu peux faire ?
Les Bourdons des pierres ont besoin de nectar et de pollen à chaque étape de leur vie. Vous pouvez donc leur proposer des plantes qui fleurissent toute l’année, comme le Saule (Salix), le Pissenlit (Taraxacum officinale), le Genêt d’Angleterre (Genista anglica), le Buddleia de David (Buddleja davidii), le Ronce (Rubus), le Trèfle blanc (Trifolium repens), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), le Trèfle violet (Trifolium pratense), le Jacobaea (Jacobaea), l’Origan commun (Origanum vulgare), le Bleuet (Centaurea cyanus), la Salicaire commune (Lythrum salicaria) et le Laurier-cerise (Prunus laurocerasus).
Comme les Bourdons des pierres aiment nicher sous les pierres, dans les vieux murs, dans les nichoirs ou même dans un terrier de lapin abandonné, vous pouvez y laisser un tas de pierres ou de bois, garder une partie du jardin encombrée ou installer un hôtel spécial pour bourdons ou abeilles (de préférence dans un endroit calme à mi-ombre).
Attention avec certaines espèces végétales
La tige, les feuilles et le noyau du Prunus (Prunus) contiennent du cyanure d’hydrogène. Le fruit mûr est la seule partie de cette plante qui n’est pas toxique.
Les baies du Prunellier (Prunus spinosa) sont légèrement toxiques. Si vous consommez moins de 10 baies, buvez simplement un peu d’eau.
Le Prunier (Prunus domestica) est une espèce végétale légèrement toxique, mais ses fruits sont comestibles.
Toutes les parties du Merisier (Prunus avium) sont toxiques, sauf les cerises mûres.
Les baies du Laurier-cerise (Prunus laurocerasus) sont légèrement toxiques. Si vous consommez moins de 5 baies, buvez de l’eau. En cas de consommation accrue, consultez un médecin. Les feuilles et les autres parties de la plante sont toxiques.
Le Rhododendron (Rhododendron) est toxique.
Les baies du Cotoneaster (Cotoneaster) sont peu toxiques. Si vous consommez moins de 10 baies, il suffit de boire un peu d’eau.
